Reconnaître le début de la COVID longue – Clémentine

 

Clémentine s’est rendu compte qu’elle souffrait de brouillard cérébral lorsqu’elle ne se souvenait plus du nom d’un ami.

Transcription

So I didn’t notice it at first, I only noticed it because other people told me. I did seem to be losing a lot of material objects and forgetting things a lot in the month of February, so just after. And then mid-February I noticed one day that I went to the climbing gym where I meet a lot of people and I couldn’t remember one of my friends’ names and I had known him for five months. So it took me about two days to remember his name and even then I couldn’t remember how to pronounce it. So that was a bit of a shock, but I thought it was just a one-time event, did not make the link at all to potential brain – I didn’t even know what brain fog was at the time. Until towards the end of February, I went on a long trip with friends, so we chatted for about four hours and also during the day. And that’s when at the end of day that they told me that I was repeating myself, that sometimes yeah, I was asking the same questions. What I noticed is that sometimes I would remember having asked the question, but not remember the answer. And sometimes I had completely forgotten that I asked the question. So that’s about the time when I made the link – I think it’s because I called my parents who then, for me, made the link to COVID and then I looked it up and I saw that there was a lot of research linking COVID to brain fog and memory loss.

[Je ne l’ai donc pas remarqué au début, mais seulement parce que d’autres personnes me l’ont dit. J’avais l’impression que je perdais beaucoup d’objets et que j’oubliais plein de choses au cours du mois de février, donc juste après. À la mi-février, j’ai remarqué qu’un jour, alors que je me rendais à la salle d’escalade où je rencontre beaucoup de gens, je ne me souvenais plus du nom d’un de mes amis, que je connaissais depuis cinq mois. Il m’a donc fallu deux jours pour me souvenir de son nom, et encore, je n’arrivais pas à le prononcer. Cela a été un choc, mais je pensais qu’il s’agissait d’un événement ponctuel et je n’ai pas du tout fait le lien avec le cerveau – à l’époque, je ne savais même pas ce qu’était le brouillard cérébral. Jusqu’à ce que, vers la fin du mois de février, je parte en voyage avec des ami·es et que nous bavardions pendant environ quatre heures, y compris pendant la journée. Et c’est à la fin de la journée qu’ils/elles m’ont dit que je me répétais, que parfois, oui, je posais les mêmes questions. Ce que j’ai remarqué, c’est qu’occasionnellement je me souvenais d’avoir posé la question, mais je ne me souvenais pas de la réponse. Et parfois, j’avais complètement oublié que j’avais posé la question. C’est à ce moment-là que j’ai fait le lien – je pense que c’est parce que j’ai appelé mes parents qui ont alors fait le lien avec la COVID pour moi, puis j’ai effectué des recherches et j’ai vu qu’il y en avait beaucoup qui liait la COVID au brouillard cérébral et à la perte de mémoire.] Traduction de l’original anglais.


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